CONFERENCE DE PRESSE DU LUNDI 5 FEVRIER 2007

Publié le par francis bassemon

Chers Amis,

Je vous remercie d’avoir répondu nombreux à cette invitation de rencontre avec la presse, à l’occasion des prochaines élections législatives des 10 et 17 Juin 2007 pour ce qui concerne la 14ème circonscription du Nord qui compte 91.000 habitants.
C’est un moment important et je tiens à souligner la présence amicale de celles et ceux qui ont accepté de soutenir ma candidature et celle de ma suppléante Madame Odile LESAGE.
Je ne peux dissimuler en cet instant une certaine émotion puisque l’annonce de cette candidature se tient dans ce quartier de Bourbourg qui a vu naître mes parents et mes grands-parents, et où je réside encore aujourd’hui, à quelques pas d’ici, avec ma famille.
Notre candidature est le fruit d’un accord électoral national entre le Parti Socialiste et le Parti Radical de Gauche, signé à Paris le 29 novembre 2006, entre Monsieur Jean-Michel BAYLET, Président du Parti Radical de Gauche et Monsieur François HOLLANDE, Premier Secrétaire du Parti Socialiste, accord qui porte sur 36 circonscriptions en France.
Membre du Parti Radical de Gauche, mon engagement au service des autres, notamment sur le plan associatif, sportif, et culturel est ancien. Conseiller municipal depuis 1989, c’est en 2001 que j’accède à la responsabilité de Maire de Bourbourg. Je pratique le métier d’ébéniste, comme maître-artisan depuis 1975, un métier passionnant pour lequel je me suis toujours beaucoup investi.
Il y a eu depuis cette première expérience de la vie municipale en 1989, et toujours par le jeu des circonstances que peut offrir la vie, cette accession au difficile poste de premier magistrat de la commune, et enfin, cette nouvelle preuve de confiance qu’ont bien voulu m’accorder, ainsi qu’à ma suppléante, les instances nationales, départementales et locales du Parti Radical de Gauche et du Parti Socialiste.

Aujourd’hui, fort d’une bonne expérience de la vie publique, et toujours avec l’envie de faire progresser notre territoire pour que ses habitants y vivent toujours mieux, j’ai accepté de franchir un palier supplémentaire important, puisqu’il s’agit de tenter d’accéder à un mandat national.
Cette décision, qui est mûrement réfléchie, n’a pas été, vous devez vous en douter, facile à prendre. Je ne vous cacherai pas que le principal facteur d’hésitation est venu de ma vie personnelle et professionnelle, que je ne tiens pas à sacrifier sur l’autel de la prise de responsabilité.
Le second obstacle qui aurait pu m’empêcher de faire ce choix et lié à l’évolution de la vie publique, qui prend davantage en compte le souci, bien légitime, de ne pas autoriser le cumul des mandats électifs.
Et même si une éventuelle élection en Juin 2007 ne me placerait pas en situation irrégulière, puisque je n’exerce aujourd’hui que ce mandat de maire, j’ai longuement examiné cet aspect des choses pour en arriver à la conclusion que les mandats de parlementaire et de responsable d’un exécutif local dans une commune de 7.000 habitants sont parfaitement complémentaires.
De plus, il me semble incontestable qu’une présence régulière, pour un maire, à l’assemblée nationale, et les contacts au plus haut niveau de l’état qui en découlent ne peuvent que devenir des atouts importants lorsqu’il s’agit de favoriser le développement de sa commune chef-lieu de canton, sans oublier pour autant la circonscription dans son ensemble.
Depuis ma plus tendre jeunesse, je rêve d’apporter ma modeste pierre à la transformation de notre société, de la rendre meilleure, plus juste, plus équitable, moins violente, moins méprisante pour les petits et les sans-grade, ceux qui, depuis toujours, travaillent et triment dans l’anonymat et n’osent jamais rien demander à personne, ne serait-ce que par dignité.
Je suis persuadé que, de plus en plus, les questions qui concernent une collectivité ne peuvent pas se traiter seulement ici, mais à un niveau, des niveaux, même, plus globaux.
Notre développement harmonieux et durable, le bonheur de nos enfants et petits-enfants ne dépendent plus de notre capacité à perpétuer les traditions locales comme autrefois, même si nous y sommes très attachés.
Notre avenir dépend de la façon dont le département va gérer les fonds sociaux ; il dépend de notre capacité à nous organiser avec les communes voisines de la C.U.D. et des différents SIVOM, à nous concerter avec l’ensemble des acteurs socio-économiques de notre agglomération ; il dépend de notre capacité à négocier avec la région pour que nous ne soyons pas oubliés dans le contrat de plan avec l’état ; il dépend de notre capacité de Français à modifier nos habitudes pour mettre en place une véritable décentralisation pour que le pouvoir se rapproche des citoyens et que les électeurs participent de plus en plus près à la gestion des affaires locales ; notre avenir dépend aussi de plus en plus de l’Union Européenne et de notre capacité, ici et maintenant, à combattre l’idéologie ultra-libérale qui veut transformer l’Europe, puis le monde entier, en une immense foire d’empoigne, où règnerait la loi du plus fort, au nom de la liberté du renard libre dans le poulailler libre.
Il est aussi primordial de réaliser l’ampleur des dégâts faits dans le monde par une gestion irresponsable de la nature.
Intégrer la terre dans notre projet politique, c’est répondre aux aspirations d’un grand nombre de nos concitoyens, qui sont inquiets d’un futur qu’ils ne parviennent plus à imaginer, anxieux de la pérennité de l’environnement dans lequel ils vivent ; de l’eau qu’ils boiront .demain et de la sécurité alimentaire ; soucieux de concilier santé, qualité de vie et dynamisme économique. C’est répondre à l’envie de vivre de chaque français.
Il est essentiel de préserver sur notre vaste territoire une production agricole pour conforter des emplois, directs ou indirects ; prendre pied sur de nouveaux marchés à l’international, grâce aux débouchés non alimentaires, avec la chimie du végétal et les biocarburants, pour développer toutes les énergies propres ; sans oublier de maintenir la diversité des paysages en Flandre intérieure et notre patrimoine végétal, afin de permettre un aménagement équilibré de notre territoire.
Pour réaliser cette politique de sauvetage de notre environnement et d’un développement de notre société bien maîtrisé, il faut des députés pour la défendre, des députés de gauche, bien entendu.
Je partirai avec Odile, dans cette conquête de la 14ème circonscription, sous la bannière du Parti Radical de Gauche et du Parti Socialiste, ce qui n’étonnera personne, chacun connaissant mon attachement aux valeurs de responsabilité ; mon refus d’une société où les personnes perdent leur dignité ; mon refus aussi du prétendu libéralisme de Monsieur SARKOZY qui veut que les riches deviennent de plus en plus riches, sans que la promotion sociale fondée sur le mérite ait une quelconque chance de fonctionner.
J’appelle donc solennellement les citoyens de la circonscription à nous soutenir, à nous aider dans la rude tâche qui nous attend dans les prochaines semaines ; pour convaincre l’ensemble de la population que nous représentons l’avenir, dans un monde particulièrement dangereux et instable.
Enfin, j’affirme mon total soutien à la candidate du Parti Socialiste à l’élection présidentielle, Madame Ségolène ROYAL.
L’enjeu fondamental de l’élection présidentielle, est de tirer notre pays vers le haut et de remettre notre société en mouvement.
Il y a trop de murs dressés entre les uns et les autres.
Il est temps de lancer des passerelles pour construire ensemble une société solidaire et inventive.
Contre l’éphémère et l’aventure, nous n’avons pas le droit de nous tromper de direction.

Publié dans fbassemon2007

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